Les news Muziques

 

Toutes les musiques en chronique

 

Interviews et rencontres

 

Entrez dans les coulisses

 

A découvrir d'urgence

 

Mythes et légendes de notre temps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 













































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






















 

 
>> CALI, TOUS NOS LIENS

CALI / 1000 CŒURS DEBOUT
DVD - Virgin

CALI
bête de scène, bête de vie

 

 

-un dialogue vivifiant avec un homme de scène plus vrai que nature

Si le DVD live de Cali 1000 Coeurs Debout était tant attendu, c'est que Bruno Caluciari fait partie de ceux qui donnent tout sur une scène, devant un public, sans jamais tricher. Il faut qu'il en ressorte éssoré mais rempli du bonheur de la communion dont il est la cause. Cali, radieux émetteur, n'est jamais trop heureux de rappeler qu'il ne fut très longtemps qu'un enthousiaste récepteur. Il n'oublie jamais de citer ceux qui l'ont mené vers son chemin musical et confirme que l'artiste, si populaire soit-il, n'est que le maillon d'une chaîne sans fin... Showtime.

08/01/2009 >> accueil

- entretien réalisé par Gert-Peter BRUCH -

 

 

3/6 - téléphone, simple minds, the clash... -


Pour enchaîner avec quelque chose de plus léger, retournons à votre DVD. Vous arrivez avec un porte-voix sur scène. Je ne sais pas si ça a un rapport, mais cela m’a fait penser à un concert de Jean-Louis Aubert …

Ah je l’ai vu cette tournée ! « H »

Oui, c’est ça ! 'Le Bateau Sous la Terre'.

« Souquez, souquez » disait-il en arrivant ! Je m’en souviens…

L’idée a-t-elle pu venir de là ou le porte-voix vient-il encore d’ailleurs ?

Non… j’y ai pensé, évidemment, parce que je suis très respectueux. J’aime beaucoup Jean-Louis Aubert. J’ai souvenir de cette tournée elle était énorme. Je l’ai vu à Miass près de Perpignan, c’était en 1992 ou 1993.

J’ai joué avec Richard Kolinka sur cette tournée. J’ai pu lui demander en direct : «tu ne trouves pas que ça fait un peu trop comme votre tournée H ?». Mais non, évidemment non. Jean-Louis Aubert n’est pas le premier qui a fait ça et ça ne sera pas le dernier. Le porte-voix c’est symbolique, c’est pour « porter la voix ». Moi c’était vraiment le porte-voix des manifs qui m’intéressait, ce son fédérateur. Comme lorsqu’une personne monte sur une voiture ou sur un mur et hurle pour rassembler « on va tous à la Bastille »...

Et avec Kolinka, comment s’est faite la rencontre ?

Avec Richard, on s’est croisé lors d’un Taratata. J’ai fait un duo avec Jean-Louis Aubert et dans les loges, j’ai discuté avec Richard. On s’est trouvé énormément d’atomes crochus, de points communs et il m’a d’abord proposé de venir sur son projet Les Aventuriers. C’était incroyable pour moi de chanter avec Jean-Louis, avec Richard Kolinka, avec Raphaël, avec Daniel Darc, avec Bashung tous les soirs. On a fait une petite tournée et on s’est encore plus lié d’amitié. On a beaucoup discuté de nos vies de nos familles. Je lui ai proposé de venir jouer sur 'Comme J’étais En Vie', une de mes chansons sur l’album L’Espoir. Ensuite, je lui ai proposé la tournée et il m’a dit « Tu sais Bruno, je n’ai accompagné que Téléphone ou Jean-Louis. Je ne sais pas si je peux faire ça. » Et puis il m’a dit oui... Et je ne le remercierai jamais assez parce que la tournée est terminée et il m’a tout donné, il n’a pas triché, comme un gamin. Il m’a amené son expérience, son niveau de jeu, évidemment, sa gentillesse et surtout il m’a amené tous ces sourires ébahis du public à chaque fois qu’il le voyait arriver. C’était incroyable !

Ce qui est très fort, quand on vous voit tous les deux sur scène, c’est qu’on n’a pas l’impression qu’il y ait une génération d’écart.

C’est un gamin. Sur scène il perd toutes les années qu’il y a en trop.

J’ai regardé les artistes qui vous ont fait vibrer. J’ai vu qu’il y avait notamment un groupe que j’aime beaucoup, mené par Jim Kerr, ça vous dit quelque chose…

Simple Minds ! Je vais les voir demain à Wembley. Simple Minds c’est quelque chose de très troublant. Le rock héroïque de cette période… New Gold Dream, Sparkle In The Rain, ça m’a bercé énormément. Depuis, il y a un petit creux mais c’est un parcours de vie. Justement, voila un vrai exemple de concerts qui sont un peu comme des messes, des concerts dont on se souvient pendant des mois, des années, toute une vie. Je m’en souviens comme si j’y étais. C’est comme les Waterboys, c’est comme U2, ce sont de vrais grands moments de communion et de célébration.

Un concert de Simple Minds, j’y pensai des mois à l’avance. J’ai eu cette chance-là de chanter avec eux à Taratata. J’ai chanté 'Mandela Day' avec les Simple Minds à Taratata ! J’étais comme un gamin de réaliser tout ça et j’ai pu dire à Jim Kerr comme je l’aimais. Il m’a rappelé il n’y a pas si longtemps parce qu’il voudrait qu’on fasse un projet ensemble, donc on va voir… J’en reparlerai à cette période-là. Donc demain je vais les voir à Wembley. Mes héros !

Je suis aussi proche des Waterboys. J’ai chanté avec Mike Scott, Steve Wickham. Je peux réaliser des choses comme ça. Patti Smith ! J’ai chanté avec Patti Smith, ce n’est pas rien ! Étonnant ! 

Ça me parle beaucoup, évidemment, on a deux ans d’écart. Les plus jeunes peut-être ne peuvent pas se rendre compte ! Et les Simple Minds vous les aviez vus quand ?

Je les ai vus plusieurs fois, mais la première, je crois que c’était à Avignon. C’était pour Once Upon A Time, en 1985. C’était la communion totale. Je me souviens, le premier morceau, en intro, c’était 'Waterfront', avec Mel Gaynor. Il arrivait avec ses baguettes devant le public et les autres déboulaient. Je m’en souviens comme si j’y étais.

Il y a aussi The Clash dans vos influences, qui sont des bêtes de scène.

Oui, c’est incroyable ce groupe qui en une poignée d’années a tout transformé, a tout remué. Comme des éponges, ils ont puisé dans toutes les influences : punk, reggae… et ils nous ont craché des choses incroyables. J’ai aimé l’attitude, le chemin de vie, la dignité. Quelqu’un comme Joe Strummer, c’est une perte énorme… C’est marrant parce que j’ai revu le film Westway To The World il y a 10 jours et c’est comme si c’était hier. C’est incroyable cette fraîcheur, cette spontanéité sur l’instant. On meurt juste après ça, on donne tout et c’est un vrai style de vie qui n’a pas vieilli. Quand j’écoute 'White Riot', 'Garageland' ou 'Janie Jones', ils les ont enregistrés en quelques heures et pourtant c’est tellement d’actualité encore aujourd’hui.

 

- "les clash, c'est tellement d'actualité aujourd'hui..." -

 

 

 

 

Archives

 

©CULTURCLUB.COM - Toute reproduction strictement interdite sans accord