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THE POLICE
Certifiable - Universal

THE POLICE intime
par Jordan COPELAND

 

 

-un entretien passionnant autour du documentaire Better Than Therapy

Le nom de famille vous rappellerait-il celui d'un des batteurs les plus infuents de l'histoire du rock? Bingo, Jordan Copeland, qui vient de signer un documentaire très intimiste autour de la reformation du groupe The Police (Better Than Therapy, disponible sur la version double DVD de The Police Certifiable) est bien le fiston hyperdoué de Stewart, fondateur du groupe. Jordan a assisté à la résurrection d'un groupe de légende et il en livre un témoignage exceptionnel. Rencontre passionnante et exclusive avec ce jeune cinéaste.

07/12/2008 >> accueil

 

-- extrait du film 'Better Than Therapy' de Jordan Copeland, disponible
sur la version collector du DVD 'The Police Certifiable' --

 

- THE POLICE: 'Better Than Therapy' -

 

interview jordan copeland - 1/3


- entretien réalisé par Gert-Peter BRUCH -


Pourquoi avoir décidé d’ouvrir votre film Better Than Therapy avec le bras de Sting et pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste ce rituel?

Ce plan d’ouverture est extrait d’une interview que j’ai eu avec Sting dans son appartement New-yorkais. Nous avions terminé l’entretien et Jim, le producteur du film était en discussion avec la manager de Sting, tandis que ce dernier écoutait d’une oreille tout en ratissant le sable d’un petit jardin zen. Je me suis débrouillé pour faire un gros plan sans que personne ne le remarque, ce qui a donné cette scène, l’une de mes favorites dans le film. Elle est très représentative d’un certain aspect de la personnalité de Sting et dégage une force symbolique.

Comment vous êtes-vous trouvé impliqué dans ce projet captivant ?

Lorsque The Police a finalement décidé de se reformer après 25 ans, le groupe ne voulait pas de film. Sting est particulièrement mal à l’aise avec les caméras et tous pensaient que le processus serait déjà suffisamment difficile sans avoir à subir en plus la présence pesante d’une équipe de tournage. Malgré tout, la maison de disques a réussi à convaincre le groupe d’accepter qu’un “videographe” produise de petits films webs bien lisses, à destination du fan club internet. J’ai été choisi grâce à une série similaire d’épisodes webs que j’avais réalisé sur le spectacle The Bellydance Superstars.

Mais comment leur avez-vous "vendu" l’idée d’un documentaire de longue durée?

Une fois la tournée lancée, je devais rester concentré sur les fans, les techniciens et les décors, mais j’avais évidemment des ambitions secrètes et notamment celle d’essayer de capturer l’histoire de l’évolution des rapports au sein du groupe, auquel j’avais un certain accès grâce à mon lien familial. Il faut dire que j’avais le poste idéal pour ceci faire. Comme j’étais juste le petit cameraman du fan club et pas un réalisateur lourdement équipé, ils se sont bientôt détendus à l’idée que ma caméra puisse être partout.

En filmant leurs discussions improvisées, en me déplaçant avec eux de ville en ville et en passant par les loges en coup de vent, pour une petite discussion après les répétitions, j’ai été à même de capturer un aspect d’eux-mêmes complètement différent du personnage invariable que chacun compose lorsqu’il se trouve dans le cadre formel d’une interview.

On voit d'ailleurs dans votre film que la reprise de contact n'a pas été aisée.

Si les membres de The Police ont la réputation, depuis toujours, de s’être façonnés dans le conflit, c’est que leurs relations sont très compliquées et très personnelles. Le processus de reconstruction de ces relations, après toutes ces années, a été une expérience révélatrice pour eux tous et avoir été en mesure de l'immortaliser, dès les tous premiers instants, dans des situations aussi photogéniques, a été une aventure grisante. Je me suis vite retrouvé avec des centaines d’heures d’image dont je savais qu’elle ne seraient jamais approuvées pour les sujets webs et lorsque j’ai commencé à travailler sur le montage de ce film documentaire, il n’y avait qu’une mince chance que celui-ci n’aboutisse un jour.

Comme j’avais brossé un portrait très intime et que les sujets parfois abordés par les membres du groupe ne l’avaient jamais été publiquement, je me demandais comment ceux-ci allaient réagir à ce film auquel ils ne s’attendaient pas. A mon soulagement, ils ont tous réagi de façon extrêmement positive. Maintenant que cette immense expérience, qu’ils avaient tous traversé, arrivaient à son terme, je pense qu’ils étaient assez en phase avec l’idée d’un portrait sans fard, détaillant la véritable nature de leurs relations, sans en omettre les travers. Et tant mieux si celui-ci pouvait enfin faire taire le lieu commun populaire qui voulait que tous leurs conflits ne soient dus qu’à des problèmes d’ego. Je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai pu compter sur leur soutien total.

De combien d’heures de film disposiez-vous pour ce documentaire ?

Il est difficile d’estimer le nombre exact d’heures de film car une grande quantité de cette matière est constituée de plans multi-caméras, notamment des scènes live. Ami (ndlr: son épouse) et moi avons filmé à peu près 200 heures au total, mais cela n’inclut pas les répétitions à Vancouver pendant lesquelles nous avons filmé sans interruption avec 4 cameras pendant presque deux semaines !

Quel équipement avez-vous utilisé ?

Nous avons filmé sous plusieurs formats différents pendant la tournée. Nos caméras principales étaient des Panasonic HVX200s avec lesquelles nous filmions en DVCProHD à 1080i60, mais nous avons aussi filmé en HDV sur de petites caméras Canon et en DV NTSC sur des caméras Sony, dont les couleurs étaient un peu ternes mais qui fonctionnaient très bien en mode infrarouge.

 

- le réalisateur jordan copeland -

 

 

 

 

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