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THE POLICE
Certifiable - Universal

THE POLICE intime
par Jordan COPELAND

 

 

-un entretien passionnant autour du documentaire Better Than Therapy

Le nom de famille vous rappellerait-il celui d'un des batteurs les plus infuents de l'histoire du rock? Bingo, Jordan Copeland, qui vient de signer un documentaire très intimiste autour de la reformation du groupe The Police (Better Than Therapy, disponible sur la version double DVD de The Police Certifiable) est bien le fiston hyperdoué de Stewart, fondateur du groupe. Jordan a assisté à la résurrection d'un groupe de légende et il en livre un témoignage exceptionnel. Rencontre passionnante et exclusive avec ce jeune cinéaste.

07/12/2008 >> accueil

 

 

-THE POLICE: 'Better Than Therapy' -

 

interview jordan copeland - 3/3


- entretien réalisé par Gert-Peter BRUCH -

Ce que nous voyons dans la première partie du film, au moment où le groupe effectue ses toutes premières répétitions secrètes à Vancouver, est assez choquant. Sting y est extrêmement directif et il semble avoir une idée tellement précise de ce qu’il veut qu’il dicte ses instructions à Andy et Stewart presque note par note.

En ce qui concerne la musique, les divisions les plus explicites concernaient une recherche de la perfection. Sting est tranchant comme une lame : il a une propension à améliorer progressivement ce qu’il travaille jusqu’à ce que chaque détail soit parfait. Cela peut devenir très frustrant quand, tout à coup, il n’a pas le contrôle absolu des deux tiers de la musique. Mon père et Andy seraient, quant à eux, plutôt enclins à malicieusement écarter ce qui a été défini lors de la répétition précédente au profit de ce qui leur semble le plus authentique sur le moment et cela peut devenir très pesant si votre chanteur vous fait sentir que tout ce que vous jouez ne convient pas, que vous êtes très loin du joyau parfaitement ciselé dans son esprit.

Comment sont-ils finalement parvenus à surmonter cette frustration?

Je pense que, finalement, ils ont tous trois appris à se relaxer et à prendre du plaisir parce qu’ils ont réalisé, comme le dit si bien mon père, que la musique ne leur appartenait pas. Elle appartient désormais à tous ces gens qui ont grandi et vécu avec elle les trente dernières années. Pendant tout ce temps là, les membres du groupe ont écouté tout sauf la musique de The Police.

Pourquoi ce film s’interrompt-t-il bien avant la fin de la tournée?

Parce que ce n’est pas le film d’une tournée, c’est celui de trois mecs qui s’évertuent à tenter de recréer quelque chose de magique et qui l’était auparavant de façon naturelle. C’est pour cela que le film se termine au beau milieu plutôt qu’à la fin de la tournée. Une fois qu’ils avaient réussi leur mission, le film devait s’achever.

Aviez-vous filmé le premier guitariste du groupe, Henry Padovani, lors de sa visite au groupe chez Sting en Italie, avant la tournée ? Je sais que vous l’avez fait en coulisses des concerts au Stade De France, pendant lesquels il est monté sur scène pour jouer un titre avec le groupe, alors pourquoi n’apparaît-il pas dans ‘Better Than Therapy’. Est-ce un choix de votre part ?

Je ne me trouvais pas en Italie lorsqu’ Henry leur a rendu visite, donc je n’ai pas d’image de cela. Je l’ai en effet filmé au Stade De France mais bien qu’Henry soit un personnage fascinant que j’aime profondément, il ne figure pas dans le film car il ne faisait pas partie de cette histoire. Ce n’est pas l’histoire d’un groupe, c’est celle de sa reformation et rendre pertinente sa présence aurait demandé un trop grand détour. J’ai donné toutes les images de cette journée à un réalisateur qui prépare un documentaire sur Henry.

Parlez-moi du montage de ce film…

Je l’ai fait moi-même. Le plus gros du film a été assemblé entre janvier et mars 2008 puis j’ai effectué des réajustements les deux mois suivants. C’est difficile de faire un film pour celui ou ceux qui sont filmés… car cela a toujours été leur film, payé par le groupe et, bien entendu, il voulait garder un certain contrôle sur la façon dont il allaient être présentés.

Justement, comment ont-ils usé de ce contrôle ?

Quelques scènes ont été modifiées et d’autres supprimées d’un commun accord, mais, très sincèrement, je m’attendais à bien pire. Il n’y avait rien de politique dans leur choix éditorial, comme je sais que cela peut être le cas dans certains groupes où quelqu’un refuse une scène uniquement parce qu’un autre l’apprécie. Ici rien de tel. Juste des réflexes tout à fait classiques de personnes qui se voient à l’image.

Quelle image aviez-vous du groupe The Police avant cette expérience et quelle image en avez-vous aujourd’hui?

Avant, je ne connaissais que la musique et les anecdotes, aujourd’hui je connais beaucoup mieux les personnes et les histoires que j’avais entendu ont pris une autre dimension. Par chance j’aime encore leur musique… même si je ne parvient plus à l’écouter.

Quels ont été vos spectacles préférés de la tournée et pourquoi ?

Les Grammy Awards, le festival de Bonnarro et le show de Madison Square Garden, parce que ce sont les seuls pendant lesquels je n’ai pas filmé ! Londres a été aussi très spécial.

Quelle était votre chanson préférée du spectacle?

‘Murder By Numbers’, mais ils l’ont «sucrée» assez rapidement. J’aimais également beaucoup ‘Bed’S Too Big Whitout You’ mais ils ont cessé de la jouer pendant la tournée européenne.

Quelle chanson du groupe enregistrée en studio est votre préférée ?

‘Does Everyone Stare’. En fait l’intégralité de Reggatta De Blanc.

Revenons un instant sur le film, j’ai vu votre femme, Ami, tenir la caméra auprès de vous dans divers endroits…

Mon épouse n’a pas uniquement filmé des interviews, elle a probablement tourné environ 40% du contenu du film. Elle vient de la production audiovisuelle et nous faisons des films ensemble depuis 2002. Better Than Therapy aurait été très différent sans sa présence.

Comment êtes-vous devenu cinéaste?

J’aime me trouver derrière la camera depuis toujours et j’ai cassé plusieurs fois celles de mon père avant qu’il ne finisse par m’en acheter une. Mon tout premier film s’intitulait Valentine’s Way, il a été diffusé sur Channel 4 lorsque j’avais 14 ans. Je gérais le club cinéma à l’école et ai réalisé quelques films pendant cette période. Après l’école, j’ai commencé à travailler à Londres en tant que monteur free-lance.

Qu’allez-vous faire après ce bel achèvement?

Mon prochain projet de film est très difficile à expliquer mais il concerne de très près mon groupe de musique, Hot Head Show : www.hotheadshow.com
07/12/2008

 

- the police, la magie retrouvée ? -

 

 

 

 

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