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THE POLICE
Certifiable - Universal

THE POLICE intime
par Jordan COPELAND

 

 

-un entretien passionnant autour du documentaire Better Than Therapy

Le nom de famille vous rappellerait-il celui d'un des batteurs les plus infuents de l'histoire du rock? Bingo, Jordan Copeland, qui vient de signer un documentaire très intimiste autour de la reformation du groupe The Police (Better Than Therapy, disponible sur la version double DVD de The Police Certifiable) est bien le fiston hyperdoué de Stewart, fondateur du groupe. Jordan a assisté à la résurrection d'un groupe de légende et il en livre un témoignage exceptionnel. Rencontre passionnante et exclusive avec ce jeune cinéaste.

07/12/2008 >> accueil

 

 

- THE POLICE: 'Better Than Therapy' -

 

interview jordan copeland - 2/3


- entretien réalisé par Gert-Peter BRUCH -

Combien de temps cela vous a-t-il pris de tout regarder ?

Tout au long de la tournée, nous archivions et faisions le dérushage de la journée au fur et à mesure, tout en effectuant le montage des épisodes pour le fan-club web. Il est donc difficile de quantifier le nombre d’heures exact que nous avons passé à tout regarder. J’ai vu certaines parties de ces rushes des centaines de fois et en ai à peine survolé d’autres. Il y a des interviews avec toute sorte de gens, beaucoup de scènes pittoresques – des foules, des paysages urbains, des stades et beaucoup de plans à pause lente pris depuis des fenêtres d’hôtels – et bien sûr tous les rushes concernant directement le groupe.

Quels ont été les moments les plus intéressants à filmer ?

Evidemment, ce que je recherchais avant tout c’était de les filmer tous les trois, d’obtenir ce saint graal où les trois membres du groupe à la fois se trouvent sur le même plan et plus rare encore, se mettent à parler ensemble. Ces opportunités se présentaient d’ordinaire au moment des répétitions et juste avant la montée sur scène. J’ai donc beaucoup de séquences filmées à l’occasion de ces deux rituels. Il y avait aussi parfois quelques moments d’interactions au cours de la journée.

Avez-vous du parfois éteindre votre caméra pendant la tournée ? Je vous pose cette question parce qu’on ne voit jamais les membres du groupe se disputer réellement dans votre film, alors que je sais que cela arrivait parfois.

Il fallait que je sois en permanence très attentif à ne pas casser une ambiance en manquant de discrétion avec ma caméra. Sting a une conscience très prononcée de l’objectif et refuse de se disputer avec qui que ce soit ou de discuter de choses sérieuses lorsque la caméra tourne, ce qui est compréhensible. Tout au long de la tournée, j’ai du passer beaucoup de temps à cacher des micros HF dans divers endroits, afin de pouvoir rester à une certaine distance tout en capturant les dialogues. Je leur indiquais alors que la pièce, ou la scène, était “piégée”, mais cela leur était tout de même plus facile de m’oublier et de s’occuper de leurs affaires de cette façon là que d’avoir ma caméra en pleine figure.

J’ai été prié de couper ma caméra à quelques occasions, lorsque les choses devenaient explosives. Pas pour que cela reste secret mais parce qu’il est très difficile de s’engueuler avec quelqu’un quand vous avez une caméra braqué sur vous.

Deviez-vous planifier vos interviews avec les membres du groupe ou étaient-elles improvisées ?

Pour les interviews c’était différent. J’essayais de me glisser dans leurs loges de façon fortuite, posais rapidement des lumières et leur posais quelques questions à brûle-pourpoint, aux moments de la journée où il était possible de le faire. L’idéal c’était de les interroger pendant qu’ils faisaient quelque chose de particulier. Voilà pourquoi Sting a son luth entre les mains dans quelques scènes, il s’y exerçait à ce moment-là (il passé beaucoup de temps à en jouer). J’ai pensé qu’il était préférable d’avoir cette approche plutôt que de se baser sur des interviews formelles en enchaînant les questions. Chacun se met alors en mode automatique d’interview dans ce cas. Ils se glissent dans leur role de rock-star et on obtient des réponses complètement différentes.

Cela ne signifie pas que j’attachais peu d’importance à mes questions. Comme mes possibilities pour les interviewer étaient très limitées, je devais être extrêmement organisé, savoir précisément ce que je voulais et structurer mes questions de façon très precise. Ce sont des personnalités très différentes et il m’a fallu un certain temps pour comprendre comment je pouvais obtenir le meilleur de chacun pendant les interviews. Sting a tendance à répondre aux questions préliminaires de façon très concise et il faut en préparer un nombre important afin de pouvoir obtenir quelque chose d’intéressant. C’est le contraire pour Stewart, il faut juste lui dire, en quelques mots, ce dont vous voulez lui faire parler et espérer qu’il y a assez de bande dans la caméra! En ce qui concerne Andy, il fallait souvent que je l’interroge sur un sujet pour qu’il réponde sur un autre. Son esprit semble aimer les chemins de traverse et son enthousiasme à répondre aux questions varie énormément d’une heure à l’autre. Trouver le bon timing était donc crucial.

Comprenez-vous désormais davantage les relations compliquées qui lient les membres de The Police?

Il est clair que les relations qu’ils entretiennent sont une énigme intense et compliquée dont je n’aurais pas forcément envie de donner la solution, quand bien même j’en serais capable. La façon dont ils interagissent en concert est très différente de la façon dont ils le font en répétition et c’est encore différent lorsqu’ils dînent ensemble ou voyagent en jet. Et cela évoluait au fur et à mesure que la tournée avançait. Il y avait des périodes de quelques jours durant lesquelles ils avaient presque l’air de jeunes amoureux épris, s’étreignant, riant, appréciant la compagnie de chacun et ensuite, il pouvait se passer plusieurs semaines sans qu’ils ne se parlent réellement, ne se rencontrant que sur scène. Je savais, pour bien des raisons, que je ne serais jamais en mesure d’explorer dans son intégralité la nature de leurs relations, mais j’espère avoir réussi à préserver une atmosphère globalement très proche de la vérité, dans la manière dont ils sont présentés, même si de nombreux détails sont absents.

 

- le groupe the police en discussion animée -

 

 

 

 

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