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FICTION PLANE:
trois pilotes dans l'avion

 

 

-un entretien en profondeur avec les trois membres du trio rock qui monte, alors que parait leur live Paradiso

Lorsqu'on s'assoit en face de trois rock stars montantes comme Joe Sumner, Pete Wilhoit et Seton Daunt de Fiction Plane, on pourrait s'attendre à être pris de haut. Bien heureusement il n'en est rien. Les trois sympatiques athlètes de ce trio vitaminé ont la tête sur les épaules et la disponibilité de ceux qui ne se prennent pas au sérieux. Culturclub, qui les suit depuis un moment, vous propose d'en savoir plus sur ces musiciens qui n'ont pas fini de faire parler d'eux. Une interview en profondeur, réalisée au moment de leur dernier passage sur une scène parisienne, pour découvrir leurs, influences, leurs débuts, leurs aspirations, leurs projets... et quelques petits secrets d'alcove.

04/05/2009 >> accueil

- entretien réalisé par Gert-Peter BRUCH -

 

 

 

1/6 - la rencontre cruciale -


Nous voilà à l'Elysée Montmartre, est-ce le début de votre nouvelle tournée
en France ?

Joe Sumner : On est en plein milieu. Cinq jours... et c'est le troisième concert.

Pete Wilhoit : C'est un peu la cerise sur un gâteau de deux ans de tournée.

Joe Sumner : Les étrennes.

Ensuite, c'est fini ?

Joe Sumner : Pour toujours !

Seton Daunt : Pour cet album, disons.

La tournée se termine à Amsterdam, c'est ça ?

Seton Daunt : Oui, au Paradiso. C'est organisé par FabChannel, qui diffuse des concerts sur internet dans le monde entier. Je crois que c'était leur millième concert.

Joe Sumner : On a gagné le gros lot pour ce millième numéro. On a eu des petits pois gratos.

Pete Wilhoit : Et un chèque cadeau de 50 euros.

C'est une salle connue !

Seton Daunt : Le Paradiso ? Oui, c'est magnifique... C'est une ancienne église avec des vitraux.

Vous connaissiez ?

Joe Sumner : Oui, on avait joué dans la petite salle à l'étage. C'était le Paradis, en plus petit. Cette fois, c'est le Paradis en grand, comme le vrai Paradis.

Pete Wilhoit : Le petit Paradis (en français dans le texte).

Joe et Seton, votre première rencontre a-t-elle été cruciale, selon vous ?

Seton Daunt : Lui, je le connais pas. Salut.

Pete Wilhoit : Enchanté

Seton Daunt : Ah si, ça me revient…

Joe Sumner : Voilà.

Seton Daunt : Joe m'a demandé de venir jouer avec un groupe qui s'appelait Santa's Boyfriend. On est allés jouer dans un vieux pub de l'ouest de Londres. Le King quelque chose. King's Head, King's Arms. Je sais plus.

Joe Sumner : Le King merdique.

Pete Wilhoit : Le King des chiottes.

Seton Daunt : Et c'était génial. On s'est tout de suite super bien entendu.

Joe Sumner : Tu as fait des bruits de baleine.

Seton Daunt : Ouais, je n'ai pas sorti une note, juste des effets sonores.

C'était votre toute première rencontre ?

Seton Daunt : Musicalement parlant, oui.

Vous vous connaissiez en dehors ?

Joe Sumner : Oui, Seton était venu à un concert, à Deptford. Dans un pub encore plus merdique.

Seton Daunt : Oui, c'était encore pire.

C'est possible ?

Joe Sumner : Oh oui, c'est possible.

Seton Daunt : Mais c'est cool.

Joe Sumner : C'est de pire en pire.

Seton Daunt : Je me souviens des chansons.

Ah oui, c'était quel genre ?

Seton Daunt : Il y en a une qui s'appelle 'Friends', je crois.

Joe Sumner : Ouais. (chantonne).

Pete Wilhoit : Dommage, on n'a pas touché de royalties là-dessus.

Joe Sumner : C'est moi qui l'ai écrit, soit dit en passant. Désolé tout le monde.

Seton Daunt : C'était avant.

Quel genre de chansons écrivait-il ?

Seton Daunt : C'était entre Nirvana, Primus, et des trucs lounge.

Joe Sumner : Exact.

Vous en pensiez quoi ? C'était bien ?

Seton Daunt : Je trouvais ça excellent, parce que ça n'avait rien à voir avec ce qui se faisait à Londres à l'époque. On avait tous 18, 19 ans.

Joe Sumner : C'était la période Oasis.

Seton Daunt : Tout le monde était à fond dans Oasis. (Joe fredonne une de leurs chansons en riant) Ou Shed Seven. Ces groupes british indés. Même si j'aime beaucoup Oasis, on trouvait des pseudos-Oasis dans tous les pubs du coin : la coupe au bol, les lunettes rondes, le look et le son... tout pour leur ressembler. Et le pire, c'est qu'ils adoptaient la même attitude pénible. C'est drôle chez eux, mais c'est tout. Alors quand j'ai entendu Joe et son groupe, j'ai accroché. Ça correspondait plus à mon truc. Ils faisaient tout pour ne pas ressembler aux autres. Ça, ça me plaisait !

Sur quelle chanson avez-vous joué tous les deux pour la première fois ?

Seton Daunt : Celle avec les bruits de baleine. Il y a peut-être un titre quelque part.

Joe Sumner : Elle n'a jamais eu de nom, en fait. Je m'en souviens.

Seton Daunt : Pas moi.

Joe Sumner : C'était pas mal du tout. Mais c'était du rock progressif. C'était trop dur d'apprendre les accords, alors il a sorti…

Seton Daunt : On est partis au pub. (Joe imite les bruits de baleine)

Quand des musiciens se rencontrent, ils font souvent des reprises.

Joe Sumner : Nous, on n'en a jamais fait. Jusqu'à ce qu'on vienne en France.

Vous aviez déjà dit ça la dernière fois. C'est vrai ?

Seton Daunt : C'est vrai.

Joe Sumner : C'est à cause de Nagui. Il nous a obligés.

Vous avez repris quoi ?

Joe Sumner : On a fait 'All Apologies' de Nirvana. C'est un compromis. On voulait chanter du ABBA, ou un truc dans le genre…

Pete Wilhoit : On a quand même fait 'Enjoy The Silence' à la radio, c'était marrant.

Seton Daunt : 'Enjoy The Silence', c'est sympa à la guitare.

Donc vous ne faites jamais de reprises ?

Seton Daunt : Non, jamais. J'ai essayé quand j'avais 16 ans. A 18 ans, quelqu'un m'a dit que je pourrais gagner de l'argent en ne jouant que des reprises, mais j'étais trop nul. Je pensais que je n'arriverais jamais à rien, alors je m'en suis tenu à un groupe normal.

 

- pete wilhoit, joe sumner et seton daunt -

 

 

 

 

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