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TAHITI 80,
garçons de plage

 

 

-Activity Center - Barclay

Le nom de leur groupe ne vous dit peut-être pas encore grand chose, mais la pop roots de Xavier Boyer (chant), Pedro Resende, Sylvain Marchand et Médéric Gonthier, alias Tahiti 80, a déjà conquis le Japon et est en passe d'en faire autant dans l'hexagone. Il était temps. Fondé en 1993 à Rouen, le quatuor a publié son premier album Puzzle en 1999. Leur quatrième effort, Activity Center, paru le 22 septembre, recèle quelques petites bombes qui risquent bien de les voir exploser sur la scène pop internationale dans un futur proche.

17/10/2008
>> accueil

- par Gert-Peter BRUCH -

 

Brazil est dans la même ligne, à tel point qu’on en vient à se demander si l’ensemble ne va pas finalement constituer une sorte de medley. Mais si, plus loin dans l’album, certains autres titres tels, Come Around et Whistle, peuvent être qualifiés de répétitifs, on ne peut tout de même pas accuser le groupe de faire du remplissage. Ca reste honnête, quoiqu’un peu insipide si on n’est pas un ado ébahi, incapable de discernement ou une fille en fleur attirée par la candeur du chanteur.

- planant parachute -

Mais attention, quelques perles sont disséminées ici et là. Fire Escape, qui évoque quelque peu You’ve Got To Love Your Hide Away des Beatles est, par exemple, une jolie ballade, impressionnante de maturité et tout en justesse, qui vient à point nommé pour oxygéner l’album. Quant à One Parachute, qui s’ensuit, la voix, enveloppée de chœurs « sixties » digne des Beach Boys (nous y voilà), y est planante, douce. Quant à Tune In, la dite voix y susurre un refrain entêtant. Répétitif, mais pas jusqu’à en devenir agaçant. Au contraire. Ca trotte dans la tête en boucle, longtemps après et on se prend au jeu. Rien à voir avec les chansons parasites, ramassées contre son gré dans un supermarché ou en jouant au zappeur fou, qui vous harcèlent pendant des lustres.

- plages australiennes et californiennes -

On continue dans les éloges. Dream On : joli riff d’intro, très belle mélodie, rythmé, pop. Musicalement, ça sonne rock australien. Crowded House ne l’aurait pas reniée (oui je sais, ils sont néo-zélandais, mais c’est Presque pareil en ce qui les concerne). Voilà qu’on commence à s’habituer à cette voix façon Crosby Stills & Nash… Le pétard ou les champignons hallucinogènes en moins. Nous voilà dans le pur esprit pop/rock soft, à destination d’un public propre sur lui. On n’est pas dans le registre rebelle tatoué avec piercings ou épingle à nourrice, que cela soit clair. Musique pour filles et fils à papa ? Quand même pas, sinon je ne serais pas là à noircir cette page web. Quand à en déduire que je suis propre sur moi… Hum… Passons !

- Le meilleur pour la fin -

J’ai gardé le meilleur pour la fin (je fais toujours cela dans mon assiette). White Noise : La voix reste sur le même registre (Bono revient dans les couplets) qu’elle maîtrise parfaitement au demeurant, mais elle s’éraille dans les refrains et sa texture la rend captivante. Quand au rythme hispanisant (qui rappelle celui de certaines premières chansons de Dire Straits) il devient rapidement ensorcelant et on se laisse enlacer par les chœurs ensoleillés façon Beach Boys (oui, encore ! Quand on aime on ne compte pas).

Enfin, Ear To The Ground, une vraie perle, dont l’intro guitare cosmique montre instantanément la valeur. Xavier Boyer y démontre qu’il na rien à envier à Chris Martin (Coldplay) en ce qui concerne l’intensité mélancolique de son organe vocal. Du coup on en redemande quand le titre s’arrête et qu’on replonge dans un silence auquel il faut se réhabituer…. Et on ne tarde pas à se repasser le disque. Bonne stratégie que d’avoir positionné cette pépite en tout dernier…

- du soleil en automne -

Les Tahiti 80, nous ont donc fait la surprise d’un disque savoureusement mélodique, qui puise à la source sans se confiner au copier/ coller. Ce n’est pas nouveau, mais c’est fait avec conviction, alors ça fonctionne. On s’y replonge à loisir, comme dans un bain délicatement parfumé (non ce n’est pas de la pub pour Tahiti Douche). Ca fait du bien en plein automne. Optez pour les plages régénératrices de Tahiti 80… Vous en reviendrez le teint hâlé. Ca vaut bien deux ou trois séances d’UV et ce n’est pas cancérigène

 

 

- xavier boyer, chanteur de tahiti 80 -

 

Site officiel : www.tahiti80.com

Myspace : www.myspace.com/tahiti80

Tournée française à partir du 4 novembre - à l'Alhambra le 10 avril 2009

 

 

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