Jean-François Probst répond, dans ce quatrième et dernier volet, aux commentaires d'une citoyenne ivoirienne interviewée en France. Il prône la réconciliation face à l'appel aux armes des troupes d'Alassane Ouattara. Pour sortir de la crise il faut, selon lui, converger vers des points d'entente : l'indépendance de la Côte d'Ivoire, l'affirmation de sa souveraineté et le respect du Conseil Constitutionnel du pays : « sur cette base là tout est possible.»
Jean-François Probst confirme les exactions (viols, violences, assassinats) abordées par une partisane de Laurent Gbagbo, admettant qu'il y en a eu des deux côtés. Il pense qu'il faudra 5 ou 6 ans pour que les deux camps admettent que les torts étaient partagés.
Les vrais coupables de la crise ne sont pour lui pas à chercher en Côte d'Ivoire : « les Nations Unies sont responsables de la cagade monumentale qu'ont été ces élections mal préparées, mal organisées et mal contrôlées. »
S'il évoque avec une pointe d'ironie les liens d'Alassane Ouattara avec Nicolas Sarkozy, il conclut cet entretien par une déclaration d'amour à la Côte d'Ivoire, qu'il dit tant aimer.