Contrairement à ce qu'avancent nos instances et nos médias, qui annoncent que la situation en Côte d'Ivoire est désormais clarifiée, Alain Toussaint évoque une voie sans issue : « nous considérons que notre pays est dans une impasse totale. La France, les Etats-Unis et l'ONUCI font comme si nous en avions fini avec le contentieux post-électoral et la crise militaire. Ces deux problèmes n'ont toujours pas été abordé dans leur fond. »
Il conteste une fois de plus la victoire d'Alassane Ouattara, le qualifiant de hors-la-loi et rappelant que le Conseil Constitutionnel ne l'a pas investi. La vacance doit être, nous dit-il, assurée par le président de l'Assemblée nationale de la république de Côte d'Ivoire. Il précise que les rapports de force sur les terrains ont été inversés par les forces françaises et onuciennes.
La voie choisie par les partisans de laurent Gbagbo après son investiture semble rester la même : Toussaint Alain appelle Alassane Ouattara à venir s'asseoir à la table des négociations, rejettant par là-même l'idée que tout est perdu. Laurent Gbagbo est, nous dit-il, le moteur du chemin de la réconciliation. Il rappelle que celui-ci avait amnistié Ouattara après son coup d'Etat raté de septembre 2002.