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OUM KALSOUM : l'étoile éternelle du monde arabe

 

 

-jusqu'au 2 novembre 2008, Institut du Monde Arabe, Paris 5e

L'Institut du Monde Arabe rend hommage à Oum Kalsoum, la grande diva égyptienne. Photographies, installations sonores et vidéos, costumes, effets personnels, coupures de presse, oeuvres d'artistes contemporains inspités par son aura : il fallait bien une scénographie aussi riche, pour faire découvrir cette femme aux multiples facettes et au talent immense.

31/08/2008 >>accueil

- par Céline TRIDON -

 

 

 « Oum Kalsoum est une sorte de Maria Callas égyptienne. » Voilà le genre de formule qui éclaire l’esprit de tous ceux qui ne connaissent pas la diva orientale. Cruelle erreur ! Oum Kalsoum est bien plus qu’une simple diva. Sévère injustice, elle mérite bien plus qu’une simple comparaison. Elle est une femme dont la vie, l’œuvre et les combats sont impressionnants de richesse. C’est pourquoi l’Institut du monde arabe vous permet de remettre les pendules à l’heure en lui consacrant une belle exposition jusqu’au 2 novembre,

- Kaleïdoscope sonore
dès le seuil de l’expo franchi… -

Photographies, objets personnels, installations sonores et vidéos, costumes : les effets ne manquent pas pour rendre hommage à celle qui se présentait avant tout comme « une femme, une paysanne, une Egyptienne ». Dès l’entrée, des quatre coins de la médina de l’Ima, le visiteur se laisse happer par la voix d’Oum Kalsoum. Dans une ambiance quasi mystique, des chants s’élèvent, à droite, à gauche. Ils se superposent, se mêlent, se distinguent difficilement les uns des autres. Un effet voulu selon Mona Khazindar, commissaire de l’exposition, pour montrer toute la variété du répertoire d’Oum Kalsoum. Et toute sa force.

- Quatre parties distinctes
pour appréhender le mythe
-

Il y a, tout d’abord, et grâce à une documentation iconographique et textuelle extrêmement riche, une vraie immersion dans l’Histoire sur les larges panneaux dressés tout au long de cet étrange temple. C’est en effet dans un Moyen-orient déstabilisé par les politiques de décolonisation qu’Oum Kalsoum grandit. Elle commence à chanter très jeune, déguisée en garçon, dans les chorales de la mosquée. Par la suite, quand son talent est reconnu, elle mêle le chant religieux à d’autres interprétations de poèmes arabes. La subtile alliance du profane et du sacré… « Rends-moi ma liberté, détache mes mains / Je t’ai tout donné et n’ai rien gardé pour moi / Mes poings saignent encore à cause des liens que tu m’as fait porter », chantera-t-elle dans El Atlal, son titre le plus célèbre.

Mais surtout, une mini estrade cossue de velours bleu permet d’observer, sur grand écran, des morceaux choisis des meilleures interprétations de la chanteuse orientale. Une excellente façon de découvrir la femme de scène, sa manière de chanter (tout est dans l’énergie, la classe et l’intensité de l’émotion), sa gestuelle (elle qui ne qui ne quitte pas des mains son foulard torturé). Dommage que le son même de sa voix soit couvert par les autres bruits d’alentour. Mais il y a autre chose à revivre : l’ambiance d’un concert d’Oum Kalsoum, le public saisi, électrisé par son chant étiré.

 


Sarah’s bag, sacs à main de la collection Oum Kalsoum
créés par Sarah Baydoun et Sarah Nahhouli

 

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