Nouvelle-Orléans, Louisiane, août 2005. Cette date rappelle instantanément une terrible catastrophe climatique prénommée Katrina, dont la puissance avait ravagé la zone côtière du sud des USA. Gilles Leroy s'est réapproprié un drame pour raconter l'histoire de Zola Jackson, institutrice à la Nouvelle-Orléans dans le quartier de Gentilly, l'un des plus durement touchés par l'ouragan. C'est le journal d'une femme qui s'isole dans sa maison et essaie de survivre au côtés de sa chienne Lady, toujours à ses côtés. Elle refuse tout secours et s'accroche à ses souvenirs. Elle pense à son fils Caryl, à ses élèves d'un quartier noir populaire. Zola reste seule, les voisins ayant fui, alors que l'eau monte implacablement, « On ne quitte pas la Nouvelle-Orléans. On y naît. On y crève. C’est comme ça.» Mots durs et empreints d'une réalité folle que l'on garde en mémoire. Zola pourrait s'échapper, mais la mort il y a dix ans de ce fils chéri dont elle acceptait l'homosexualité par devoir de mère la retient. Zola Jackson est Teinté de psychologie, de drames, de haine et d'amour.

Quelque chose en elle d'Arletty ou de Garbo, mais surtout beaucoup d'elle-même, car tellement unique. Elle n'aime pas, paraît-il, qu'on le fasse mais nous l'appelerons Madame, Madame Juliette. Comment pourrait-il en être autrement ? Ceci a moins à voir avec son parcours extraordinaire qu'avec la liberté classieuse qu'elle a toujours affichée, au mépris du danger, et la droiture inaltérable qui est la sienne (...)

C'est l'une des plus belles manifestations du genre au monde : le Salon international du Livre ancien, de l'Estampe et du Dessin propose pendant trois jours aux collectionneurs avertis et aux simples curieux de découvrir des milliers de documents témoignant de la richesse du patrimoine culturel mondial. Certains sont de véritables trésors : enluminures ou manuscrits du moyen âge, éditions originales (...)

Les "zoos humains", symboles oubliés de l’histoire contemporaine, ont été totalement refoulés de notre mémoire collective. Ces exhibitions des "sauvages", aussi bien des "exotiques" que des "monstres", ont pourtant été, en Europe, aux États-Unis et au Japon, une étape majeure du passage progressif d’un racisme scientifique à un racisme populaire. Au carrefour du discours savant (...)