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Vidéo Reportage

- BARRAGES EN AMAZONIE -
BRENT MILLIKAN (international rivers)

Paris, 25 février 2011 / Conférence de presse Survival France / Amazon Watch

 

- Cadre etmontage : Gert-Peter BRUCH -

 

'DES BARRAGES À LA CARTE' - 1/2

- par Gert-Peter BRUCH -

Brent Millikan, directeur du programme Amazonie de l'ONG International Rivers, active sur cinq continents, nous propose, carte à l'appui, un tour d'horizon des projets menacant des rivières ou fleuves en Amazonie : 170 petits barrages et 60 méga barrages. Ces barrages, explique-t-il, sont présentés comme une énergie propre et bon marché par les consortium d'État qui en assurent la promotion mais aussi par des entreprises étrangères privées (ex: GDF Suez). Tous omettent de préciser que ces projets sont mis en œuvre, pour le cas du Brésil et du Pérou, en violation des droits des peuples indigènes, inscrits dans la constitution locale et reconnus par des instruments internationaux tels que la convention 169 de l'organisation internationale du travail, adoptée en 1989 et ratifiée par le Brésil et la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée par l'Assemblée générale en septembre 2007.

L'un des impacts les plus notables de ces constructions prétendument propres, est le rejet massif de méthane depuis le réservoir et des turbines, un gaz trente fois plus polluant que le CO2. L'écosystème est quant à lui fortement menacé, comme le prouve l'exemple cité de poissons endémiques rares, dont la migration est stoppée par les barrage, ce qui mène à leur disparition.

 

Une délégation indienne Place des Droits de l'Homme, le 25 février 2011

BARRAGES EN AMAZONIE
la France complice !

 

 

-une délégation indienne a dénoncé l'implication de GDF Suez et Alstom dans des projets nocifs pour la forêt
et les populations autochtones

Si une prise de conscience timide semble s'amorcer concernant l'aspect irrémédiable des destructions causés par les super-barrages sur les milieux naturels et les populations y vivant, les actions pour alerter la communauté internationale ne datent pourtant pas d'hier. L'une des plus intéressantes a eu lieu en février de cette année, lorsqu'une délégation composée de trois représentants amérindiens d'Amazonie (Sheyla Yakarepi Juruna, représentante du peuple Juruna basé dans le bassin du fleuve Xingú, Brésil ; Almir Narayamoga Surui, chef du peuple Surui, basé dans le bassin du fleuve Madeira, Brésil ; Ruth Buendia Mestoquiari, Présidente du peuple Ashaninka basé près du rio Ene, Pérou) a parcouru l'Europe (Oslo, Genève, Paris, Londres) pour dénoncer la prolifération des projets de barrage et la participation de compagnies étrangères (en France GDF Suez et Alstom). Sans oublier, au Brésil, le rôle de la Banque BNDES qui monétise de la destruction de l'Amazonie avec des fonds publics. 60 méga-barrages sont prévus en Amazonie dans la foulée de celui de Belo Monte, que Dilma Roussef a fait passer en force, après plus de 20 ans de controverses.  Dans nos reportages vidéos interviennent également Christian Poirier, coordinateur du programme Brésil de l'ONG Amazon Watch et Brent Millikan de International Rivers.

18/07/2011 >> accueil
        

 

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