Humeurs Humaines - L'hebdo édito

 

Les gros titres à chaud

 

L'actu de l'hexagone

 

Nouvelles d'ailleurs

 

Les personnalités qui font et défont

l'actualité

 

Nature et défis écologiques

 

 

 

 

 

Notre revue de presse

 

Un petit tour de piste du web

 

La rubrique des accrocs de la TV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




























































 














































 

 

 

 

Vidéo Reportage

- BARRAGE DU BELO MONTE -
CHRISTIAN POIRIER (amazon watch)

Paris, 25 février 2011 / Conférence de presse Survival France / Amazon Watch

 

- Cadre etmontage : Gert-Peter BRUCH -

 

"IL FAUT JOINDRE NOS FORCES"

- par Gert-Peter BRUCH -

Christian Poirier, coordinateur des projets Brésil de l'ONG américaine Amazon Watch, nous en raconte la genèse, le but que celle-ci s'est fixée et détaille son champs d'action, réparti dans quatre pays d'Amazonie. Nous l'interrogeons sur son travail contre Belo Monte, qui concentre une grande partie de ses efforts, ce qui lui permet de revenir sur une opération particulièrement médiatisée : la venue du réalisateur canadien James Cameron (Avatar) dans la région du Xingú.

Christian Poirier explique ensuite qu'Amazon Watch travaille avec des partenaires indigènes et des représentants de la société civile, pour tenter d'enrayer les 60 projets de mega barrages en cours de développement. Il en détaille l'impact en revenant sur l'exemple Belo Monte : 40 000 personnes déplacées et une migration de 100 000 personnes, qui s'occuperont à n'en pas douter du pillage des ressources de la forêt meurtrie.

Lorsqu'on le questionne sur l'aide qu'il attend de la France, Poirier répond qu'il souhaite inciter la population à demander à son gouvernement d'arrêter ce genre d'investissement et de projets : « les pressions sur le gouvernement brésilien depuis l'étranger sont très importantes, car ce pays se préoccupe beaucoup de son image à l'international. » Un argument particulièrement en prise avec la réalité d'un pays qui s'apprête à accueillir les prochains Jeux Olympiques et Coupe du monde de Footbal.

Si Christian Poirier souligne que les indiens s'évertuent à effectuer des actions non violentes, il rappelle aussi que la présidente du brésil Dilma Rousseff a refusé de recevoir leurs représentants (dont Raoni) en marge d'une manifestation à Brasilia où quelques 200 tribus avaient fait le déplacement. Quant à celui qui est un symbole de par le monde, le chef Raoni, son rôle dans ce combat est très clair : « son visage représente la résistance. »

 

Une délégation indienne Place des Droits de l'Homme, le 25 février 2011

BARRAGES EN AMAZONIE
la France complice !

 

 

-une délégation indienne a dénoncé l'implication de GDF Suez et Alstom dans des projets nocifs pour la forêt
et les populations autochtones

Si une prise de conscience timide semble s'amorcer concernant l'aspect irrémédiable des destructions causés par les super-barrages sur les milieux naturels et les populations y vivant, les actions pour alerter la communauté internationale ne datent pourtant pas d'hier. L'une des plus intéressantes a eu lieu en février de cette année, lorsqu'une délégation composée de trois représentants amérindiens d'Amazonie (Sheyla Yakarepi Juruna, représentante du peuple Juruna basé dans le bassin du fleuve Xingú, Brésil ; Almir Narayamoga Surui, chef du peuple Surui, basé dans le bassin du fleuve Madeira, Brésil ; Ruth Buendia Mestoquiari, Présidente du peuple Ashaninka basé près du rio Ene, Pérou) a parcouru l'Europe (Oslo, Genève, Paris, Londres) pour dénoncer la prolifération des projets de barrage et la participation de compagnies étrangères (en France GDF Suez et Alstom). Sans oublier, au Brésil, le rôle de la Banque BNDES qui monétise de la destruction de l'Amazonie avec des fonds publics. 60 méga-barrages sont prévus en Amazonie dans la foulée de celui de Belo Monte, que Dilma Roussef a fait passer en force, après plus de 20 ans de controverses.  Dans nos reportages vidéos interviennent également Christian Poirier, coordinateur du programme Brésil de l'ONG Amazon Watch et Brent Millikan de International Rivers.

18/07/2011 >> accueil
        

 

©CULTURCLUB.COM - Toute reproduction strictement interdite sans accord