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Vidéo Reportage

- BARRAGE DE BELO MONTE -
SHEYLA JURUNA

Paris, 25 février 2011 / Conférence de presse Survival France / Amazon Watch

 

- Cadre etmontage : Gert-Peter BRUCH -

 

'UNE AMÉRINDIENNE ACCUSE LA FRANCE
DE COMPLICITÉ'

- par Gert-Peter BRUCH -

Venue en mars à Paris et dans d'autres villes d'Europe en compagnie de deux autres représentants indigènes, Sheyla Yakarepi Juruna se fait l'ambassadrice de tous les peuples indigènes de la grande boucle du Xingú dont le destin sera bouleversé par Belo Monte, c'est à dire 25 villages appartenant à 3 groupes linguistiques et 9 groupes ethniques différents. Sans oublier les 15 peuples du haut Xingu, qui auront eux aussi à subir les conséquences de ce gigantesque chamboulement environnemental.

Poignante et déterminée, Sheyla Juruna détaille les raisons de sa présence sur notre territoire : s'adresser en direct au peuple français pour lui expliquer qu'il contribue d'une certaine manière à la destruction de l'Amazonie, par le biais de grandes entreprises d'Etat. Elle cite GDF Suez et évoque la participation de l'entreprise française au barrage de Jirau, mais mentionne également les turbines de Belo Monte, fournies par Alstom pour un marché de 500 millions d'euros : « il faut alerter le monde que ces projets ne sont pas viables à terme (...) Les droits des indiens sont violés et ceci est appuyé par d'autres gouvernements dont celui de la France. »

Sa douleur est grande lorsqu'elle évoque le sort de ses frères indigènes, considérés dans leur propre pays comme quantité négligeables par l'administration Dilma Rousseff.

 

Une délégation indienne Place des Droits de l'Homme, le 25 février 2011

BARRAGES EN AMAZONIE
la France complice !

 

 

-une délégation indienne a dénoncé l'implication de GDF Suez et Alstom dans des projets nocifs pour la forêt
et les populations autochtones

Si une prise de conscience timide semble s'amorcer concernant l'aspect irrémédiable des destructions causés par les super-barrages sur les milieux naturels et les populations y vivant, les actions pour alerter la communauté internationale ne datent pourtant pas d'hier. L'une des plus intéressantes a eu lieu en février de cette année, lorsqu'une délégation composée de trois représentants amérindiens d'Amazonie (Sheyla Yakarepi Juruna, représentante du peuple Juruna basé dans le bassin du fleuve Xingú, Brésil ; Almir Narayamoga Surui, chef du peuple Surui, basé dans le bassin du fleuve Madeira, Brésil ; Ruth Buendia Mestoquiari, Présidente du peuple Ashaninka basé près du rio Ene, Pérou) a parcouru l'Europe (Oslo, Genève, Paris, Londres) pour dénoncer la prolifération des projets de barrage et la participation de compagnies étrangères (en France GDF Suez et Alstom). Sans oublier, au Brésil, le rôle de la Banque BNDES qui monétise de la destruction de l'Amazonie avec des fonds publics. 60 méga-barrages sont prévus en Amazonie dans la foulée de celui de Belo Monte, que Dilma Roussef a fait passer en force, après plus de 20 ans de controverses.  Dans nos reportages vidéos interviennent également Christian Poirier, coordinateur du programme Brésil de l'ONG Amazon Watch et Brent Millikan de International Rivers.

18/07/2011 >> accueil
        

 

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