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HAPPY FEW
un film d'Antony Cordier

ROMANCE À QUATRE

 

 

-HAPPY FEW
Le Pacte – 1h43

D'Antony Cordier, avec Marina Foïs, Elodie Bouchez, Roschdy Zem, Nicolas Duvauchelle...

Pour aborder correctement Happy Few, il faut être comme les acteurs : nus. N’allez pas vous faire arrêter pour attentat à la pudeur, mais délestez-vous tout de même, avant d’entrer dans la salle, de vos aprioris et de vos réticences, voire de vos tabous sur le sexe et les relations amoureuses. Car dans son second film, Antony Cordier flirte avec l’indécence, voire l’obscénité, mais – et ça fait toute la différence –, sans tomber dans la gratuité. Il s’agit bien ici de relations humaines et non de pornographie, même si certaines scènes sont un peu crues. Une histoire d’amour à quatre, en somme. Rachel (Marina Foïs) et Franck (Roschdy Zem), couple ordinaire, se lient à Teri (Elodie Bouchez) et Vincent (Nicolas Duvauchelle), non moins ordinaires. Pourtant, dès le départ, c’est plus qu’un simple dîner entre amis, la tension sexuelle est palpable… Rapidement, la passion prend le dessus et les partenaires s’échangent. Il s’agit bien d’échangisme, mais la relation qui s’instaure est bien plus profonde et pérenne qu’une simple partie de jambes en l’air. S’installe alors un équilibre pour le moins fragile entre ces quatre trentenaires, parents de surcroît, qui savourent ces plaisirs charnels sans culpabilité aucune, puisque l’honnêteté est (presque) totale. Malgré l’incontestable difficulté de certains aspects de leurs rôles, le quatuor d’acteurs est totalement crédible, interprétant chacun à sa manière ce scénario bien particulier. Côté réalisation, rien à dire : le style sobre colle parfaitement à la narration, qui est particulièrement bien accompagnée par le thème musical du film, signé Frédéric Verrières. L’habillage sonore, quant à lui, est très bien exploité, notamment lors des scènes sans dialogue, qu’il complète à merveille. Qu’il s’agisse de la simple projection d’un fantasme beaucoup plus commun qu’on ne le pense, ou d’une parabole renvoyant à la précarité de l’existence moderne, Happy Few surprend par son thème, certes, mais bluffe par son honnêteté sans concession.

EN SALLE LE 15/09/2010
>> accueil
         - par Marie BAUDLOT -

 

 

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Bande Annonce

- HAPPY FEW -

en salle le 15/09/2010

 

un film d'ANTONY CORDIER

Dans Happy Few, Teri (Elodie Bouchez) est une ancienne gymnaste qui joue régulièrement au squash. Le sport et plus particulièrement les corps en mouvements, sont une véritable passion pour Antony Cordier. « J’ai beaucoup fréquenté les sportifs et je les trouve passionnants parce que c’est plein de paradoxes : (…) ils ont une pratique qu’on considère comme saine alors qu’ils sont captifs de leur addiction à la dépense physique… Pour moi ce sont des dingues. »

Le film n’a pas été écrit pour des acteurs particuliers, mais lors de l’élaboration du scénario, Antony Cordier “entendait” parfois la voix de Marina Foïs pour les scènes de Rachel. « C’était assez pratique : tout devenait alors plus mordant et subtil, je sentais que ce n’était pas la peine d’en rajouter dans les dialogues ». Pari réussi : l’actrice est époustouflante de sincérité et les dialogues sont effectivement très justes.

Vers les ¾ du film, une scène pour le moins originale montre les quatre protagonistes nus s’ébattant au milieu de kilos de farine… « Ca détourne du problème de la nudité, commente Antony Cordier, il y a une difficulté technique qui capte l’attention : comment respirer ? comment voir les corps à la caméra ? ». Un véritable défi technique pour le réalisateur, « un dispositif de tournage excitant ». Les acteurs, quant à eux, n’ont été prévenus qu’à la dernière minute qu’ils allaient prendre le sac de farine sur la tête !

Happy Few a été sélectionné pour représenter la France (aux côtés de Venus Noire, de Abdellatif Kechiche, et Potiche, de François Ozon) en Compétition Officielle au Festival de Venise 2010, du 1er au 11 septembre, présidé par Quentin Tarantino.

 

- SYNOPSIS -

 

Rachel travaille dans une boutique de bijoux. Lorsqu’elle rencontre Vincent à l’atelier, elle est séduite par son franc-parler et décide d’organiser un dîner avec leurs conjoints respectifs, Franck et Teri. Les deux couples ont à peine le temps de devenir amis qu’ils tombent presque aussitôt amoureux.

Sans l’avoir cherché, spontanément, les nouveaux amants deviennent inséparables. Ils avancent à l’aveugle dans leur passion, sans règles et sans mensonges. Ils gardent le secret devant les enfants et tout continue, presque comme avant.

Mais ce qui les lie les uns aux autres est tellement fort que la confusion s’installe. Les sentiments s’emmêlent et les questions sont de plus en plus cruelles.10/08/2010

- Le joyeux quatuor aprÈs une partie
de jambes en l’air dans la farine… -

 

 

 

 

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