PLANÈTE MÈR(E)

-OCÉANS
Pathé Distribution - 1h43

De Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ; avec Jacques et Lancelot Perrin...

Jacques Perrin est un Karajan de l'image ! Chef d'orchestre d'Océans, symphonie visuelle époustouflante ou "opéra sauvage", comme le dit la présentation officielle, il a réussi le film écologique ultime en banissant le catastrophisme alimenté par des données, chiffres et analyses vertigineux mais impersonnels, pour se concentrer uniquement sur la beauté et la force de la vie sous-marine, l'approchant comme jamais elle ne l'a été. N'en déplaise au grand Cousteau, le "Monde du Silence" n'en est plus un car jamais il n'a été aussi éloquent. Au delà du travail impressionnant sur l'image, le défi relevé par Océans est en effet de nous faire entendre la vie sous-marine. Le résultat est tout à fait bluffant et l'immersion n'a du coup plus rien d'oppressant. Comme toute forme de vie terrestre, l'homme à quitté l'eau il y a fort longtemps. Ce film sonne comme un retour aux sources après quelques centaines de millions d'années d'exil. Quant aux cinéphiles purs, ils seront gâtés tant les scènes cultes foisonnent : incroyable décollage d'une fusée en arrière plan d'un iguane, goélands tombant tels des missiles dans l'océan, plongeur nageant épaule contre nageoire avec un grand requin blanc, etc... Devant cette splendeur à l'état brut, cette immensité menacée, le vieil homme (et la mer) redevient l'enfant. qu'il a été. C'est sans doute pour cela et parce qu'Océans est un témoignage à transmettre que Jacques Perrin apparaît sporadiquement à l'image avec Lancelot, son petit garçon de fils, qui lui ressemble... comme deux gouttes d'eau.

EN SALLE LE 27/01/2010

>> accueil

- par Gert-Peter BRUCH -

***

Bande Annonce

- OCÉANS -

en salle le 27/01/2010

un film de JACQUES PERRIN

Des moyens techniques prodigieux ont été mis en œuvre pendant les quatre années de tournages qu'a nécessité la production d'Océans. Grâce à ceux-ci, le film de Jacques Perrin atteint des sommets dans les prouesses visuelles, donnant au spectateur l'impression d'évoluer auprès des animaux aquatiques qu'il aperçoit à l'écran.

Stéphane Durand, conseiller scientifique sur le film explique : « nous avons construit un caisson étanche et hydrodynamique rapide et agile comme l'otarie. À l'intérieur, nous avons glissé une caméra numérique spécialement "customisée" pour le film, capable de restituer toutes les nuances de bleu de l'univers sous-marin (...) Nous avons également construit un engin "mi air mi-eau" qui filme, comme son nom l'indique, simultanément sur et sous la surface... (...) Pour permettre à la caméra de filer au ras de l'eau à toute vitesse, au milieu d'une troupe de dauphins bondissants, la caméra est gyrostabilisée et placée au bout d'un bras de grue installée sur un zodiac. »

- SYNOPSIS -

Filer à 10 noeuds au coeur d'un banc de thons en chasse, accompagner les dauphins dans leurs folles cavalcades, nager avec le grand requin blanc épaule contre nageoire...

Le film Océans c'est être poisson parmi les poissons. Après Himalaya et Le Peuple migrateur, Jacques Perrin nous entraîne, avec des moyens de tournage inédits, des banquises polaires aux tropiques, au coeur des océans et de ses tempêtes pour nous faire redécouvrir les créatures marines connues, méconnues, ignorées.

Océans s'interroge sur l'empreinte que l'homme impose à la vie sauvage et répond par l'image et l'émotion à la question : " L'Océan ? C'est quoi l'Océan ? "