- STEWART COPELAND, celui par qui
tout a (re)commencé
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Savourez bien cette rencontre, elle a failli ne pas avoir lieu! Pas la faute à Stewart Copeland, qui semble toujours partant pour faire causette avec les connaisseurs, mais plutôt à un mic-mac sidérant du côté de la logistique. Près de six heures d'attente suite à un rendez-vous bien calé et pourtant déprogrammé en dernière minute, mais nous avons finalement pu nous retrouver, une nouvelle fois, en face de l'inqualifiable Stewart Copeland, fils d'agent secret et accessoirement fondateur d'un groupe de rock (du moins au début) entré il y a un quart de siècle dans la légende.
Heureusement, le jeu en valait la chandelle car, comme à son habitude, Stewart ne fut pas avare de confidences. Lors de notre dernière rencontre, en octobre 2006, je l'avais emmené à Lille pour un dialogue public auprès du premier guitariste du groupe, le corse Henry Padovani. Pratiquement certain de ne jamais rejouer avec Sting, malgré une tactique très élaborée pour tenter de le rallier, Stewart m'avait confié vouloir partir en tournée avec Andy Summers et des chanteurs brésiliens, pour rejouer enfin le répertoire de The Police et marquer le coup du trentième anniversaire du groupe. C'est dire si l'espoir d'une reformation était mince. on connait la suite. Et d'ailleurs c'est Stewart Copeland lui-même qui va vous la résumer dans les vidéos exclusives que nous vous proposons cette semaine.
- USA, J-1 -
Rien qu'à l'écrire, ça fait tout drôle. Dans 24h, la face du monde va changer, forcément. Va-t-on tourner la page des "années 11 septembre"? Pas si sûr. Quoiqu'il en soit exit Bush, l'indéboulonnable aura tout de même été vaincu par la démocratie et la loi instaurée après le cas Roosevelt (impossible depuis, pour un Président américain, de se représenter plus d'une fois). Ce puissant tant haï de par le monde, l'aura laissé dans un sale état. Merci du cadeau.
Quoiqu'il en soit, on ne peut passer ces prochaines 24h sans un soupçon d'angoisse. Et si, patatras, Obama ne passait pas? Est-on à point pour vivre ce cauchemar? Doit-on dans ce cas-là s'attendre à des émeutes? L'Amérique va-t-elle s'embraser? Y aura-t-il fraudes électorales massives comme il y a huit ans? L'inconnu se précise demain, mais se construit dans les prochains mois. Avec Obama si tout se passe bien avec l'homme au nom de pommes frites et à la vicieuse présidente réac si tout va très mal. On en reparle très vite, forcément. Et franchement, ce n'est pas moi qui vais vous inciter, à ce moment précis, à aller voir en salle le W d'Oliver Stone. Celui-là on l'a assez vu. Ouste!.