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x7, La Semaine De...

- KEZIAH JONES -

 

3 - mercredi 24 septembre 2008

 

- interview, cadre & montage : Gert-Peter BRUCH -
-- Nouvel album Nigerian Wood chez Because Music --

 

Welcome back Mr JONES !

 

-une semaine "blufunk", histoire de prolonger l'été

Mon titre, tout en anglais, pourrait semer la confusion, mais vous n’êtes, j’en suis sûr, pas dupes : le Jones dont il s’agit ne porte pas un chapeau en feutre, ne combat pas ses ennemis au fouet et n’a pas rencontré des extra-terrestres dans le dernier film (mal inspiré) de Steven Spielberg. C’est Keziah dont il s’agit, pas Indiana, et son retour à lui est superbement réussi. En attendant sa tournée française (du 30/10 au 14/11, Olympia le 13/11) Culturclub fête l’événement en recevant l’artiste à la une toute une semaine.

>>>G-P Bruch<<<

22/09/2008

- par Gert-Peter BRUCH -

 

- L’été 2008 a rejoint l’Histoire -

Pendant que 12 millions de français profitaient d’un week-end radieux (le dernier de l’année ?) pour découvrir les mystères cachés de leur ville ou village, que Bertrand Delanoë faisait la visite d’un immeuble hlm classé de la fondation Rothschild, le métro était à l’honneur lors des 25ème journées européennes du patrimoine ce week-end. A Paris, la RATP avait fait les choses en grand avec défilés, projections de films et mise en circulation exceptionnelle d’une rame des années 1930 sur la ligne 10. De Piaf à Cocteau, en passant par Picasso, Gabin, Vian, Gainsbourg et tant d’autres, ils se sont probablement tous, un jour ou l’autre de leur vie, assis dans ces wagons devenus mythiques. Et si je vous parle du métro cette semaine ce n’est pas uniquement parce que c’est écolo, ce n’est pas pour le bonheur d’un bain de foule matinal sur la ligne 13 (là j’ironise), mais c’est parce que notre invité de la semaine est directement concerné.

- Keziah, le ticket chic -

C’est en effet dans les couloirs de cet univers souterrain (197 kilomètres s’il vous plaît !) que la vie de cet artiste inspiré, aux longs doigts tranchants les guitares comme ceux d’Edward Aux Mains D’Argent (actualité oblige, voir notre rubrique Larsen), à soudainement basculé. C’était en 1991. Un agent artistique le repère par hasard et lui fait signer un contrat. Quelques temps plus tard, il est sur scène en première partie de Lenny Kravitz et son premier album fait un carton.

Et Keziah Jones, artiste nigérian et new-yorkais d’adoption (de son vrai nom Olufemi Sanyaolu) est depuis devenu la figure emblématique du "blufunk" (comme son nom l’indique, un rapprochement très personnel du blues et du funk). Joli conte de fée moderne, dont on est très friand à Culturclub. Aussi, lorsqu’on a appris, que le Monsieur, qui s’était fait plus discret ces dernières années, amorçait un retour aux sources en retournant jouer quelques concerts « surprise » dans le métro, on a bien sûr salué le joli coup de pub, mais on a aussi sauté sur l’occasion. D’autant plus que l’opération médiatique organisée par la RATP (à la demande de l’artiste) accompagne un nouvel album excellent (Nigerian Wood, Because Music). Keziah Jones se souviendra probablement longtemps de l’année de ses 40 ans, celle de son retour sur le devant de la scène.

- Jodorowsky : L’Incal lumière -

Ce vendredi 19 septembre, nous avons passé une bonne partie de l’après-midi avec l’inénarrable Alejandro Jodorowsky. Acteur, cinéaste, tarologue, romancier et scénariste de bande-dessinées toutes plus hallucinantes les unes que les autres. Il s’agit là d’un monument, et je pèse mes mots. Peter Gabriel, David Lynch, Moebius, le mime Marceau, John Lennon, tous ont encensé ce personnage dont la quête existentielle et métaphysique a donné vie à des œuvres absolument mémorables dans des domaines très divers. Citons par exemple El Topo et La Montagne Sacrée au cinéma (il a aussi failli réaliser Dune) et les sagas de L’Incal, La Caste Des Métabarons ou Alef Thau en BD. Derrière l’œuvre, il y a un personnage quasi-mythologique et pourtant bien réel (quoi que…), un «encéphalo-sorcier de l’outre-monde octogonal» (là j'invente) que Culturclub, sous le charme, tient absolument à vous faire découvrir. Puisque son actualité est forte (publication de la BD Les Armes Du Méta-Baron aux Humanoïdes Associés et réédition en DVD de Santa Sangre – 1989), il sera bientôt l’invité vidéo de x7 sur la page d'accueil de Culturclub pendant toute une semaine…

- Jacques Vergès et l’anti-gravité -

Vous l’aurez compris, Culturclub aime la musique, les spectacles, les films, les livres, la BD, mais aussi ce monde en ébullition qui nous porte tous, par la gravité terrestre. Cette gravité, ces derniers jours, semble prendre un malin plaisir à souligner son double sens. Gravité de l’horrible attentat de l’hôtel Mariott au Pakistan, gravité de la crise boursière aux Etats-Unis, dont les dirigeant présentent maintenant l’ardoise ultra salée (1.000 milliards de dollars !) aux contribuables, après 303 .000 expulsions et saisies. Gravité du retour des Talibans en Afghanistan, pays dont on n’avait plus parlé autant depuis la mascarade irakienne. Gravité du scandale du lait frelaté chinois, étouffé à grand renfort de muselière "politico-médiatique" pendant toute la durée des J.O. En France, lorsqu’on y pense, on peut s’estimer heureux et faire quelques bonds de géant, comme Haddock sur la Lune, pendant qu’il en est encore temps, en regardant la finale de Koh Lanta ou les premiers pas dans le Marais de l’édition 2009 de la Starac. Faut bien noyer le poisson. Nous, on vous proposera plutôt d’aller voir Entre Les Murs qui fort de sa palme sur la croisette, débarque sur les écrans précédé d’un excellent bouche-à-oreille ou encore le spectacle de Maître Jacques Vergès depuis hier et jusqu’au 29 décembre au Théâtre de la Madeleine de Paris : Sérial Plaideur. Ca ne s’invente pas !

 

www.culturclub.com, qui fonctionne sous la forme d’un collectif, est aujourd’hui composé uniquement de bénévoles, tous passionnés et motivés par cette grande aventure. Actualisé de façon quotidienne, le site a besoin d’un webmaster attitré pour faire face à son expansion, le nombre de visite augmentant jour après jour. Possibilité de stage et à plus ou moins court terme et selon développement de l’activité d’une création de poste.

Profil : Etudiant(e) en Webmastering ou de formation Webmastering ou personne autodidacte ayant de réelles compétences en la matière. Avoir un fort intérêt pour le milieu culturel serait un plus. Personne motivée, dynamique rigoureuse, ponctuelle et prête à saisir l’occasion de participer à une aventure humaine et professionnelle.

 

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