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MICHEL QUINT:
"faire partie de l'orchestre"

 

 

-au Salon du livre 2009, l'auteur était venu signer Max (Éditions Perrin)

Le nom de Michel Quint est immédiatement associé au titre d’un livre, Effroyables Jardins. Une brève histoire pour un énorme succès en libraire, doublé d’une adaptation cinématographique (signée Jean Becker). Mais ce best-seller ne doit pas éclipser le parcours et l’œuvre de cet écrivain prolixe. Passionné de théâtre, il s’est aussi illustré dans les feuilletons radiophoniques (diffusés sur France Culture) et s’est fait un nom dans l’univers du polar, notamment en obtenant le Grand Prix de la littérature policière en 1989 pour Billard À L’Étage. Dans son dernier roman en date, Max, il revisite le mythe de Jean Moulin.

14/03/2009 >> accueil

 

Rencontre

- MICHEL QUINT -

Max - Perrin

 

"FAIRE PARTIE DE L'ORCHESTRE"

- propos recueillis par Frédéric VIAUX -

 

***

Quels livres vous ont donné envie d’écrire ?

Ce sont mes lectures de jeunesse, essentiellement de la littérature d’aven- tures : les romans de Paul Féval, de James Fenimore Cooper… Et puis il y a une promesse, faite à ma future femme, lorsque j’avais quatorze ans. Celle de devenir écrivain.

Être écrivain, cela représentait quoi pour vous à l’époque ?

C’était faire partie de l’orchestre, devenir un prestidigitateur comme les autres.

Et aujourd’hui ?

C’est regarder le monde pour y trouver sa place, comprendre le monde pour soi-même et pour les autres. Garder les yeux ouvert. Rester debout. Écrire, c’est à la fois un acte intime et politique. Et aussi un travail de spéléologue.

Portez-vous un regard particulier sur Effroyables Jardins, votre plus grand succès à ce jour ?

Non, il s’agit d’un livre dans un travail en devenir, au même titre que mes autres bouquins. Il fait partie d’une recherche, d’une évolution.

Votre dernier livre, Max, est un roman historique centré sur la personne de Jean Moulin. Comment avez-vous mêlé histoire et fiction ?

J’ai d’abord inventé des personnages de fiction. J’ai ensuite fait un travail de documentation, de vérification historique. Et dans ce cadre, j’ai inséré le personnage réel de Jean Moulin.

Cela n’introduit-il pas une certaine confusion sur la véracité des faits ?

Ce qui m’importe, c’est la vérité du personnage, plus que l’exactitude absolue des faits historiques. Prenons un autre exemple : d’Artagnan. Il a vécu à Lille, comme moi d’ailleurs, mais tout le monde s’en fout. On retient davantage qu'il était amoureux de Constance Bonacieux... qui est un personnage inventé.

Aujourd’hui, quel thème d’actualité serait susceptible de vous inspirer ?

L’omniprésence de la guerre. Et les échos guerriers, au niveau international comme au niveau local. Je pense aux répercussions du conflit de Gaza dans certains quartiers de villes françaises.

Et la crise économique ?

C’est difficile à aborder, car de grands écrivains ont déjà écrit sur des contextes de crise. Dos Passos, par exemple. Il n’est pas évident de mettre ses pieds dans des traces existantes. Les lieux ne sont pas vierges.

Mais existe-t-il encore des lieux vierges en littérature ?

Oui, la science et la technique ouvrent des champs nouveaux.

Et cela vous inspire ?

Personnellement, non. Je préfère les thématiques socio-historiques.

Avez-vous lu dernièrement un livre que vous auriez aimé écrire ?

Le Cœur Cousu, de Carole Martinez. C’est un roman foisonnant, qui installe le mythe, l’universalité, dans la lignée de Cervantès, Puzo, London… J’aurais aussi beaucoup aimé écrire Les Âmes Grises, de Philippe Claudel. Ce n’est pas de la littérature d’ameublement, ça laisse une trace.

Concevez-vous votre bibliothèque comme le lieu des livres qui laissent des traces ?

La bibliothèque, pour moi, c’est avant tout un lieu magique, le royaume de Peter Pan. On sort du monde pour mieux y revenir. On part loin pour mieux comprendre où l’on est.

Qu’y trouve-t-on ?

De tout, car je ne jette jamais un bouquin. Cela va des livres pour demoiselles à Sénèque ou Shakespeare. C’est complètement anarchique..

Quel sera le titre de votre prochain roman ?

Les Joyeuses. Le bouquin sort le 21 avril aux éditions Stock. Il s’agit d’une commande autour du thème du vin. C’est l’histoire d’un jeune homme qui s’initie à la vie en découvrant le vin et le théâtre…

Max de Michel QUINT, éd. Perrin 242 pages – 16,90 €.

 

- les deux derniers romans de michel quint -

 

 

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