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LA CHASSE: amour de la nature ou barbarie ?

 

 

-codes et mécanismes d'une pratique contestée car devenue inutile

L’arrivée de l’automne coïncide souvent avec la venue dans nos campagnes de drôles de hauts souliers, souvent kaki, en caoutchouc. Et on entend pétarader au beau milieu des champs et bois à longueur de journée. C’est que le temps d’armer son fusil est arrivé. La chasse… Véritable «crime organisé» (on ne tue plus pour se nourrir mais pour le plaisir) ou désastre écologique pour certains, tradition millénaire à préserver et art de vivre pour d’autres. Elle laisse rarement indifférent. C’est qu'ici se joue la question du respect du vivant, de la nature et de nocivité de ’influence humaine sur celle-ci. Culturclub s’est penché sur cette pratique sujette à débat.

26/11/2008 >> accueil

- par Quentin MERCIER -

 

Influents, revendicateurs, souvent aux prises avec les directives européennes, les chasseurs seraient 1,4 millions en France. Ce qui en fait la plus importante communauté d’Europe. Suit l’Espagne avec 1 million, et l’Italie avec un peu plus de 900.000. Les autres pays sont loin derrière. Les chasseurs français représentent un groupe non négligeable d’administrés (il est à noter qu'ils sont issus de toutes les catégories socioprofessionnelles, mais que 73% d’entre eux viennent d’une famille de chasseurs) et la chasse est un important secteur économique.

- Une économie qui vaut son pesant d’or...
et de plombs -

Outre le prix des permis de chasse (de 105 à 365 € en fonction que l’on vise le petit ou le gros gibier, sur une surface départementale ou nationale), il faut évidemment compter l’équipement et notamment les armes (il s'en vend 90.000 par an), sans oublier les munitions : environ 170 cartouches par tête. Il y a aussi les chiens, indispensables compagnons, qui sont au nombre de 2,7 millions. Il s’en achète 260.000 par année, à raison d’une moyenne de 300 € chacun.

L’équipement est pourtant loin de se limiter à cela : bottes, chaussures, vêtements, gibecières, cartouchières… sont vendus à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires sur tout le territoire. Le gibier abattu est également soumis à une redevance, plus ou moins importante selon l’animal chassé.

- Deux Catégories de gibier -

Les espèces chassées se répartissent en deux catégories. Il y a tout d’abord le gros gibier - sangliers, cerfs, chevreuils, daims, mouflons, chamois -, de quelques milliers (daims, mouflons), par an, à des centaines de milliers (sangliers, chevreuils) de « pièces », d’après le vocabulaire en usage. On parle ensuite de petit gibier – lièvres, lapins, tourterelles, pigeons, perdrix, faisans, canards, grives, bécasses,… - qui tombe sous les balles par millions de pièces chaque année.

- des pratiques controversées -

Si les écologistes condamnent souvent sans distinction toute forme de chasse, certaines d’entre elles semblent plus douteuses que d’autres. Nous avons étudié deux de ces pratiques, l’une traditionnelle et l’autre qui semble malheureusement le devenir.

La chasse à courre ou vénerie est pratiquée depuis deux millénaires. Les Assyriens semblent les premiers s’être adonnés à la vénerie. Cela consiste à lâcher une meute de chiens sur une proie (lièvre, chevreuil, cerf, renard,…), en laissant parler l’instinct du chien qui va le débusquer et le traquer. Les hommes qui dirigent la meute suivent à cheval et communiquent entre eux à l’aide de cors. L’habit traditionnel est constitué d’une veste rouge, d’un pantalon blanc, et d’une bombe noire. Tout le monde ou presque peut suivre une chasse à courre, à pied, à cheval, en vélo ou en voiture. Sa pratique n’est plus réservée à une infime majorité aristocratique.

 

- la chasse à courre, pratique d'un autre âge -

 

 

 

 

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