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MARTINE ET ségolène, deux pour le prix d’une

 

 

-Martine Aubry a battu Ségolène Royal d'un cheveu, au 15è round, fin du combat? Sûrement pas...

Le verdict est tombé : Martine Aubry sera bien la première femme à être nommée à la tête d'un PS en proie à de profondes divisions. Le résultat du second vote est timidement sans appel, tout juste 102 voix en faveur de la Dame aux 35 heures. Certainement pas de quoi convaincre Ségolène Royal de ranger au placard ses ambitions pour 2012. La guerre des cheftaines sera rude.

28/11/2008 >> accueil

- par Delphine LAURE -

- victoire en mi-teinte -

Le verdict est tombé: Martine Aubry sera bien la première femme nommée à la tête d'un Parti Socialiste en proie à de profondes divisions. Le résultat du second vote est timidement sans appel, tout juste 102 voix en faveur de la "Dame aux 35 heures". Autrement dit la bataille au PS présage d’être longue… Ces derniers épisodes du chapitre de politique française n’ont fait qu’aggraver la crise régnant au sein même du parti.

Lourde tâche pour Martine Aubry, qui devra mener de front deux blocs légitimés et tenter une "cohabitation" qui s'annonce délicate. Sa victoire est d'autant plus fragile que Ségolène Royal n’a pas désarmé. Aussitôt les résultats révélés au grand jour, le 26 novembre, elle assurait qu'elle « continuait plus que jamais » son combat, ne manquant pas de se positionner en tant que future candidate à la présidentielle 2012. A Manuel Valls, partisan de cette dernière, de prévenir que les "Royalistes" ne se contenteront pas de «petits arrangements entre appareils». Cela serait, dit-il, insensé: «seule la démocratie interne, pourra résoudre le problème, en tout cas dépasser la profonde crise qu’ils sont en train de traverser».

Faisant fi de cette conjoncture morose et de la méfiance, Martine Aubry a mis un point d’honneur à rassurer le parti. D’où sa première rencontre avec les élus locaux PS, en marge du Congrès des maires de France. «J'ai besoin que vous travailliez avec moi, j'ai besoin que vous m'apportiez vos idées » leur a-t-elle confié.

- Martine et Ségolène ensemble…
pour l’instant -

Lors de sa rencontre avec Martine Aubry, le mercredi 26 novembre, Ségolène Royal a évoqué «l'organisation d'un grand parti politique de gauche que les Français attendent au combat et au travail», ce que la nouvelle patronne du PS "a accueilli de façon positive", selon les termes de l'ex-candidate à la présidentielle. «J'attends ses propositions pour savoir sur quelle base nous allons travailler au service des Français», a encore observé Ségolène Royal, ajoutant que « c'est très important qu'il y ait un accord politique de fond sur le changement en profondeur du PS et son ouverture vers les Français (...) Sur cette base-là, nous déciderons la meilleure façon d'aider le PS à bien travailler».

- Montebourg et Hollande confiants -

Au député Arnaud Montebourg de commenter les initiatives de la nouvelle Sécretaire du PS : «de la vieille chenille, va sortir un nouveau papillon», a-t-il imagé avec ironie. Pour sa part, François Hollande a dit espérer, dans un entretien diffusé mercredi par le site professionpolitique.info, que Martine Aubry «saura s'inspirer» de sa volonté de «faire la synthèse». L'ancien patron du PS a par ailleurs déclaré avoir «le sentiment du devoir accompli». Interrogé sur son départ à la tête du PS, responsabilité qu'il a exercé pendant onze ans, le député de Corrèze a évoqué son « émotion » et sa « fierté, parce que nous avons fait des choses formidables, entre socialistes ».

Quant à Martine Aubry, elle a déjà déclaré qu'elle prévoyait rassembler son premier conseil national le 6 décembre prochain, avec pour ordre du jour, la formation du "bureau national" du Parti. Une seule question demeure alors: sa détermination, ses actions et ses réflexions lui permettront-elles de s'imposer dans le climat chaotique ambiant et de résorber la crise durable que le PS traverse ? Suite au prochain épisode28/11/2008

 

- ségolène, déjà en lice pour 2012 ! -

 

 

 

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