*- BIO, L'HUILE DE PALME ? : MON ŒIL ! - Pendant que vous grignotez chips ou barres de chocolat devant la télé, tandis que vous faites mousser le shampoing dans vos cheveux ou lavez vos vêtements et vos sols, l'extraordinaire forêt tropicale de Bornéo agonise et vous êtes, probablement sans le savoir (du moins je l'espère), les complices de ce que l'on peut bien appeler un génocide de la nature sans commune mesure. Dénominateur commun à tous ces articles : l'huile de palme, louée par les adeptes du bio, dont on produit deux litres à la seconde et qui contribue surtout de façon très significative à accélérer encore la déforestation. Plus de 10 millions d'hectares de forêts tropicales ont été abattus pour créer des plantations de palmiers dont l'huile se retrouve ensuite dans près de 15% des produits vendus dans les supermarchés occidentaux. Tous complices je vous dis. Un geste simple pourrait y remédier : regarder de plus près les étiquettes et refuser l'huile de palme c'est refuser de participer à la mise à sac des dernières forêts vierges, refuser de voir disparaître les derniers paradis terrestres, à Bornéo, en Afrique ou en Amazonie. - LE VIEIL HOMME ET LA MORT Ce film, qui s'attache au destin de Tébaran, l'un des derniers représentants d'une tribu séculaire de Bornéo (les Penan), le prouve pourtant par la force de ses magnifiques images et la poésie des propos nobles et sages de ce chasseur cueilleur : la forêt est un être vivant à part entière dont la survie est essentielle à l'équilibre de la nature et donc de l'homme. Le documentaire enquête de Mattias Klum, qui soit dit en passant mériterait une sortie en salle tant il est beau et convaincant, est présenté dans le cadre d'une Thema intitulée Peur Sur La forêt, qui s'attache aussi à enquêter sur le sort des forêts en Europe, par le biais d'un autre documentaire : Les Forêts Meurent Encore. Rappelons-le, 2011 a été déclarée Année internationale de la forêt par l’Organisation des Nations unies. Ce qui n'empêche pas l’industrie du bois, les abattages illégaux et les plantations de palmiers à huile déjà citées de continuer à faire rage. Réveillons-nous, ces forêts sont le patrimoine des générations futures. Nous pardonneront-elles de les avoir abandonnées au profit à court terme sans rien faire ? Il est probable que non.10/05/2011 - SANS LE SAVOIR, NOUS CONTRIBUONS À DÉTRUIRE
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