*- UNE ICÔNE OUBLIÉE PAR LE CINÉMA... - Et s'il faut parler de cette "sacrée bonne femme" à l'imparfait, c'est que celle-ci a du quitter la vie publique, atteinte de plein fouet par une maladie d'Alzheimer qui lui a volé ses souvenirs... certains merveilleux, beaucoup d'autres douloureux. Ce document d'Agnès Grossmann rend à Annie Girardot la place que celle-ci mérite dans le cinéma français et nous met parfois mal à l'aise face à une détresse évidente, qui coupe le souffle et met la larme à l'œil. - ...PUIS PAR ELLE MÊME - La comédienne, qui conquis l'Europe dès 1960 grâce à sa performance dans Rocco Et Ses Frères de Luchino Visconti, auprès d'Alain Delon et Renato Salvatori, le grand amour (vache) de sa vie, fut en effet pourchassée tout le long de sa carrière par ses propres démons : une attirance pour les relations destructrices et un penchant pour l'alcool. Elle, qui quitta la France par amour, eut un mal de chien à la reconquérir, ce qu'elle fit avec de grands films comme Mourir D'Aimer, une histoire vraie et tragique qui lui colla à la peau (le film est rediffusé après ce documentaire). Poignante la façon dont sa fille et sa petite-fille racontent ses derniers moments sur scène, où la grande comédienne s'entendait souffler son texte par l'intermédiaire d'une oreillette. Un destin qui prend aux tripes. ![]() - ANNIE GIRARDOT SE SACRIFIE POUR RENATO ![]()
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